Qu'est-ce que philippe vi de valois ?

Philippe VI de Valois, également connu sous le nom de Philippe de France, était un roi de la dynastie des Valois qui a gouverné la France de 1328 à 1350. Il est né le 3 juillet 1293 à Fontainebleau et est décédé le 22 août 1350 à Nogent-le-Roi.

Philippe VI est devenu roi après une période de succession contestée connue sous le nom de crise de succession de 1328. À la mort du dernier roi capétien Charles IV, Philippe VI revendique le trône de France, contestant les droits de sa nièce, Jeanne de Navarre. Sa revendication est basée sur la loi salique, qui exclut les femmes de la succession au trône. Il est couronné roi en 1328.

Son règne a été marqué par des conflits militaires. En 1337, il a été confronté à la guerre de Cent Ans, un long conflit avec l'Angleterre qui a duré plus d'un siècle. La guerre a commencé en grande partie en raison de revendications territoriales et de querelles dynastiques. Philippe VI a dirigé l'armée française dans plusieurs batailles, notamment la bataille de Crécy en 1346, où les Français ont été défaits par les Anglais.

Sous son règne, Philippe VI a également dû faire face à d'autres défis internes. Il a dû lutter contre la peste noire, une épidémie dévastatrice qui a frappé l'Europe au 14e siècle et a entraîné de nombreux décès en France. Pour tenter de lutter contre la propagation de la maladie, il a promulgué des lois de quarantaine et mis en place des mesures sanitaires strictes.

En tant que roi, Philippe VI était également responsable de la gestion économique de la France. Il a cherché à renforcer l'économie en promulguant des lois pour favoriser le commerce, en soutenant l'agriculture et en encourageant la production artisanale. Il a également cherché à consolider le pouvoir royal en renforçant l'administration du royaume.

Philippe VI a été largement considéré comme un roi compétent et efficace. Il a réussi à maintenir l'unité de la France malgré les défis auxquels il était confronté. À sa mort en 1350, il a été succédé par son fils Jean II, également connu sous le nom de Jean le Bon.